Petite fille, deviendra grande... Et sa vie sera alors changée à jamais.

Je jouais tranquillement sur mon ordinateur portable dans la jardin avec ma cousine Neela. Je lui montrais tout ce que maman, informaticienne, m'avait apprise à faire. Il y avait tellement de choses à faire sur le net. Bien entendu n'étant âgée que de douze ans, je n'avais pas accès à n'importe quel site mais je ne cherchais pas à pouvoir faire plus, il y avait déjà tellement de chose à y faire. Jalouse sans aucun doute de mon nouvel ordinateur qui avait coûté à mes parents une petite fortune étant le dernier modèle sorti, ma cousine m'avait bousculé le faisait tomber. Folle de rage je la regardais avec haine alors que je me disais que je lui règlerais bien son compte à celle-là ! J'étais une gentille petite fille. Je prêtais mes affaires, j'écoutais les gens, je faisais en général tout ce qu'on me demandait de faire mais je n'aimais pas la méchanceté. Dès que quelqu'un était méchant, envers moi ou envers quelqu'un d'autre je ne pouvais m'empêcher de ressentir de la haine. Maman me disait de ne pas être si excessive, que la haine ne devait pas avoir de place dans mon coeur mais pourtant elle haïssait la soeur de papa, ce qui n'était pas logique. Pourquoi elle et pas moi ?

Quoiqu'il en soit, je m'étais donc abaissé pour ramasser mon ordinateur et alors que j'avais en main mon ordinateur éteint sous le choc et griffé à cause de la chute je la vis me sourire de cet air satisfait. « Je vous l'avais dit ma tante, Solveig est bien trop jeune et maladroite pour avoir entre les mains ce genre d'appareil. » Quel culot ! « Garce ! » C'était sorti tout seul. Seulement elle me cloua le bec en riant à mon nez. Pas de ce rire que j'aimais entendre. Mais d'un rire plein de méchanceté et de haine. Et sans que je me rende compte de quoique ce soit, elle avait voltigé à l'autre côté du jardin, dans le petit étang qui s'y trouvait. Comme si elle avait été poussée, éjectée même. Je la regardais affolée, non pas parce que j'avais peur pour elle, après tout elle n'avait que ce qu'elle méritait, mais surtout parce que quelque secondes avant qu'elle voltige dans les airs j'avais souhaité qu'elle disparaisse de ma vue. Ce qui était arrivé. Maman et papa était arrivé, choquée par la scène. Leurs yeux se déposèrent sur moi, sur l'ordinateur puis sur Neela. Neela qui essayait tant bien que mal de sortir de l'étang. Leurs regards étaient accusateurs. Comment pouvaient-ils croire que j'étais coupable. Je m'étais alors mise à pleurer en disant « Je... Je n'ai rien fait maman... Pro... Promis je n'ai rien fait. Elle a...Elle a fait tomber l'ordinateur ... et j'étais en colère. Je l'ai juste souhaité, mais je n'ai rien fait. » Je hoquetais. Je ne comprenais pas ce qu'il s'était passé et les regards de mes parents m'avaient faits mal. Ce que je ne savais pas, c'était que ce n'était pas parce qu'ils m'accusaient de l'avoir fait, mais juste parce qu'ils étaient ahuris de voir qu'en fin de compte on ne leur avait pas menti...

DEUX JOURS PLUS TARD.

Après ça, mon oncle Stew était venu. Tout le monde disait de lui qu'il était un marginal. Mais moi je l'aimais bien. Il m'avait alors expliqué que j'étais une sorcière. Qu'il l'avait su à la seconde où il avait posé ses yeux sur moi. Stew était le meilleur ami de mon père. Ils se connaissaient depuis tout petits mais ils n'avaient pas été dans la même école parce que Stew avait été dans une école de sorciers. Lors de sa venue il m'avait alors expliqué tout ce que je devais savoir. Après ça il nous rendait alors plus souvent visite à la maison. Pour m'apprendre quelques trucs et me préparer, car il avait de grands projets pour moi... Hogwarts.


DEUX ANS ET DEMI PLUS TARD.

« MAMAN !!! MAMAN !!! La lettre ! La lettre je l'ai reçue ! » je criais dans toute la maison. Je voulais qu'elle le sache. Ces derniers temps je m'y étais fait et moi aussi je voulais aller à Hogwarts comme mon oncle. Il m'avait expliqué quelques trucs sur ce monde de magie, sur l'école dans laquelle il avait été. Il avait réussi à convaincre mes parents de postuler et je venais d'être acceptée. J'étais certaine qu'ils seraient fière même si pendant des années ils avaient cru que c'était faux.

HOGWARTS
Les premières années à l'école furent très faciles. J'aimais beaucoup ce que nous étudions et j'adorais ce nouveau monde. J'avais toujours eu l'impression d'être différente au sein des moldus. Mais depuis que j'étais à Hogwarts, je me sentais comme chez moi. J'avais l'impression d'être à ma place. Je m'intégrais bien. En somme, tout allait pour le mieux. Si bien d'ailleurs qu'en cette septième année, j'ai été nommée préfète en chef. Je prends mon rôle à cœur et je compte bien faire gagner ma maison lors de la coupe des maisons, sans pour autant tricher. L'année sera-t'-elle aussi tranquille que les précédentes ? Je l'espère. Seulement je m'attends à tout car ici, tout peut arriver...


« Je ne t'aime pas. Je ne t'ai jamais aimé... Regarde-moi bien, j'ai une tête a t'aimer ? »

Six jours. Voilà six jours que je l'évitais. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il était un sang pur et moi une née moldue. Certes la guerre était finie mais les mentalités n'avaient pas complètement changées. Je savais que si ses parents apprenaient que leur petit fils chéri était avec une Balsey, ils ne s'en remettraient pas. Pourtant nous n'étions pas encore ensemble, mais le simple fait qu'il m'avait embrassé il y a de cela une semaine dans le dortoir des préfets en chef et qu'il m'avait dit avoir attendu ce moment, faisait que je me devais de mettre un terme à ça tout de suite. Certes moi aussi j'avais attendu cela. Zane m'avait toujours fascinée et attirée malgré la haine que je pouvais lui porter à cause des méchancetés qu'il m'avait lancé durant les six dernières années mais aussi de l'image qu'il se donnait. Seulement chaque fois que nos regards se croisaient la haine se transformait vite en désir. Il avait une forte emprise sur moi, je n'y pouvais rien.

« Mais... mais... Je t'aime. » Mes yeux s'embrumaient. Pourquoi fallait-il qu'il rende la chose si compliquée ? Il ne fallait pas qu'il me dise ce genre de choses. Il ne fallait pas qu'il parle, juste qu'il m'écoute et accepte. « Mais non tu ne m'aimes pas ! Arrête de croire que nous sommes dans un Disney. » Il me regardait avec un drôle d'air. Soit il ne savait pas ce qu'était un Disney vue que ces dessins animés étaient spécifiquement moldu soit il ne comprenait pas où je voulais en venir. « Tu ... Tu m'as embrassé car j'étais la seule fille que tu n'avais jamais embrassé à Hogwarts ! Il n'y a rien entre nous et n'aura jamais rien entre nous. Je suis une Balsey, toi un Flint. Je suis une sang de bourbe comme tu me l'as si gentiment rappelé ces dernières années et toi un sang pur. A tes yeux je ne suis qu'une moins que rien. A tes yeux mes parents ne sont que des moins que rien... » En le lui disant je ne sais pas si c'est lui que j'essaie de convaincre ou bien moi. Car oui je le sais, nous sommes bien différents. A des kilomètres l'un de l'autre. Et pourtant... Pourtant j'ai mal quand je lui dis ces mots. Mon coeur se serre sur lui-même, j'ai envie de pleurer. « Maintenant il faut que j'y aille. Nous sommes tous les deux préfets en chef, nous serons amenés à nous parler, mais ce sera uniquement en tant que préfets. » C'était mieux ainsi. Du moins c'est ce que je me répétais pour enfin avoir la force de partir.

N'ayant alors plus la force de le voir dans cet état, je m'étais retourné afin de partir. Seulement une main, douce et tiède s'était emparé de mon bras. « Tu n'as pas le droit Balsey ! Tu ne peux pas me faire ça ! » Et voilà, il redevenait Zane Flint. « Et pourtant je le fais Flint ! » Mais soudainement, il m'avait malgré tout plaqué contre l'un des murs de notre salle de préfets en chef et m'avait embrassé. J'avais essayé de ne pas lui rendre, mais il avait fallut que je sente ses lèvres caresser les miennes pour baisser les armes. J'étais une femme de combat. Mais lorsqu'il s'agissait de Zane j'étais faible... Une fois que ce baiser passionné fut achevé je m'étais alors rendu compte qu'il m'avait une fois encore prise au piège. « Ça ne change rien... » Mais bien sur. Une fois encore ça changeait tout... « Tu me reviendras Balsey. Que tu le veuilles ou non... » Énervée, je lui avais alors lancé un regard noir. « Dans tes rêves ! » Puis étais parti...

« Si tu avais à porté des mains cette fameuse boîte de Pandore, comment l'utiliserais tu ? Et qu’espérais tu trouver dedans ? » « Sincèrement ? Là, comme ça. Je ne peux pas dire avec certitude. J'suis une curieuse maladive donc je voudrais savoir ce qui s'y trouve je pense, même si je serais morte de peur quant à ce que je peux y trouver. Je sais à quel point les objets magiques peuvent contenir des choses horribles. Mais juste au cas où je trouverais un truc super top, je pense que je l'ouvrirais ou au moins je l'amènerais à ma meilleure amie pour qu'on l'ouvre ensemble. Ce que j'aimerais y trouver ? Un objet qui réalisera tous mes souhaits et ce SANS conséquence. Une potion qui me permettra d'être invisible, de prendre l'apparence de qui je le souhaite. Ou bien une potion qui me permettra de lire les pensées d'autrui. Oui un truc dans l'genre quoi ! »


« Mais au faite mon jeune amis, que pense-tu de cet Harry Potter ? » « Harry Potter ? Aucune opinion sur l'Homme étant donné que je ne le connais pas personnellement. Tout ce que je peux dire c'est qu'il a été bénéfique au monde des sorciers. Il nous a sauvé de bien des désastres et je lui en suis reconnaissante. Mais j'me demande malgré tout comment son fils a-t'-il pu atterrir chez les Slytherin. Tout ça, ne me semble pas tout net... »