Le calme complet, l’apaisement d’un monde inconnu mais pourtant réel. J’étais moi mais moi n’était pas encore ce que j’étais. J’étais dans une bulle, un cocon, une protection m’entourait mais je la sentais se casser, se défaire. J’allais tomber je le savais, je n’en avais plus pour très longtemps. Ça bougeait autour de moi ou plutôt c’est moi qui bougeai, c’était très étrange toutes ces sensations. Je me sentais poussé hors de mon nid mais je résistai, je m’accrochai de peur de ne plus être dans mon nid tout chaud, et soudain la pression qu’on exerçait sur moi se relâcha. Mais on me laissa pas tranquille pour autant, on m’embêtait encore et cette fois on m’attrapa. Je cris, je n’arrivai plus à respirer, je m‘étouffai, j’avais besoin d’aide, j’avais besoin de ma bulle mais elle n’était plus là. D’un seul coup, l’air entre dans mon corps, cela me faisait terriblement mal mais je n’avais pas le choix, on ne me laissa pas le choix. Puis vient une lumière qui m’aveugla, moi qui ai toujours vécu dans le noir voilà quelque chose de blanc, de clair et puis des couleurs, des visages étaient autour de moi, on me regardait mais je ne savais pas où je suis, j’avais peur. Perdu, voilà le mot qui me définissait, je ne savais que faire ni quoi penser, tout ce que je voulais c’est qu’on me laisse en paix et dormir. Quelque chose de chaud m’entoura mais je ne voyais pas ce que s’était. Brusquement je ne voyais plus rien, ça faisait trop mal. Je me mis à pleurer et j’entendis d’autres crise de larmes, je n’étais pas seule, ma mère était là, celle qui m’avais accompagné pendant ma formation. Soudain je l’entendis, la voix qui m’était tant familière, que j’ai écouté pendant neuf mois. Et maintenant je compris, j’étais enfin moi.


Aujourd’hui c’était le grand jour, j’allais enfin à l’école pour la première fois de ma vie. J’allais quitter ma mère pour aller avec des inconnues. Je me préparai ou plutôt, maman me préparait pour que je sois toute jolie et bien coiffé. Quand elle eut fini je me retournai vers ma mère, celle qui a toujours était là pour moi, je lui sautai dans les bras et murmurai-je.

- J’ai peur d’aller là-bas, je veux pas qu’on soit séparé…

Je vouai un culte inestimable à ma mère. Je me sentais énormément proche d’elle et je n’avais jamais été séparé d’elle. Enfin nous partîmes tous ensemble pour l’école et je deviens de plus en plus nerveuse. Je pris la main de ma mère dans la mienne et je la serrai fortement ce qui me rassura. Quand nous arrivâmes à l’établissement je me mise à pleurer en m’accrochant désespérément à ma mère. Je ne voulais pas me séparer d’elle, bien qu’elle tentait de me calmer et de me rassurer comme elle le pouvait, rien n’y faisait, je restai inconsolable. Au bout d’une dizaine de minutes, voyant que je n’étais pas près de laisser ma mère repartir sans moi, une dame me prit de force et m’emmena dans la classe. Ce fut une déchirure pour moi…



J'attendais ce moment avec tellement d'impatience que je n'en revenais pas qu'il soit arrivé. Je partais enfin pour la fameuse école de magie d'où venait mes parents. Je savais que j'aurais quelques embêtements du au fait que j'étais une sang-mêlé, ce qui était assez mal vu mais ma mère m'avait préparé a endurer les moqueries. Je n'avais pas peur d'aller là-bas, puisque mon cousin James, que je détestai d'ailleurs, y était déjà et je savais que je pouvais compter sur lui. De plus je partais avec Albus, mon autre cousin qui avait le même âge que moi et je me sentais en confiance avec lui.



"Cher journal,

Si tu savais tout ce qui m'arrive depuis mon entrée à Poudlard ! Tout d'abord je suis allé dans la maison des Serdaigle, je suis bien là-bas. Bien sûr seul mon père s'attendait à ce que je sois dans cette maison et j'avais peur que ma mère soit déçu mais il n'en est rien. Il met juste arrivé quelque chose cette année.... James m'a jeté un sort, à cause de lui je suis devenu blonde. Moi ? Blonde alors que j'étais rousse ! J'ai toujours détesté les blondes et il le savait très bien. Je n'ai pas réussi a inversé le sort et personne n'a réussi non plus.. Je crois que je suis condamné a rester blonde ce qui fait bien rire James..."

Ton équipe de Quidditch perdt un de ses joueurs qui se voit envoyer à Sainte Mangouste à cause d'une grave blessure. Depuis des années toi et ta/ton meilleur(e) ami(e)s espérez faire partie de l'équipe. Seulement il n'y a qu'une place vacante et vous êtes le seul à être au courant de ce désistement. Ce goût du Quidditch t'a était transmis par cet(te) ami(e)s qui rêve d'en faire son métier un jour mais toi tu es en quête de popularité et de reconnaissance. Quel sera-t-on choix ?

J’ai toujours voulu être populaire et apprécié de tous seulement je me pose souvent la question. Est-ce que la popularité est fait pour moi ? Après tout j’aime pouvoir faire des farces et les quatre cents coups et si jamais je devenais populaire je ne pourrais plus jamais faire des choses discrètement. De plus les personnes intelligentes et intéressés par les livres ne sont jamais des personnes très appréciées… Quand un joueur de Quidditch s’est blessé la semaine derrière cela a été une chance inespérée pour moi de faire partie de l’équipe, seulement je n’étais pas la seule à le vouloir. Ma meilleure amie avait elle aussi toujours rêvée d’en faire son métier et cela serait vraiment écœurant de ma part de ne pas lui laisser une chance. L’amitié est quelque chose de très important pour moi mais j’avais toujours eu l’esprit de compétition… Je décidai donc d’en parler avec elle en lui disant que moi aussi je tenterai ma chance à la loyale… Ce jour-là, elle comprit qu’elle pouvait me faire confiance quoiqu’il arrive.

A ton entrée à Poudlard, le choixpeau t'envoie chez les érudits de Serdaigle. Mais avec les années ta soif de connaissance se tasse et grandit alors en toi un esprit plus roublard et malin qu'il n'avait été soupçonné à l'époque. Chez Serdaigle tu te sens à l'étroit, tu étouffes. Ta meilleure compagnie n'est autre que les vils serpents des Serpentard. Que fais tu ?

Je ne savais pas, à mon entrée à Pourdlard, que j’allais devenir comme cela mais au fond ça ne me dérange pas. J’avais toujours été vu comme la petite fille sage et intelligente de la famille, comme ma mère mais je n’aimai pas cette comparaison. Ma mère était beaucoup trop intelligente pour moi et je me sentais toujours nulle à côté d’elle. De plus, chez les Serdaigle n’ayant pas beaucoup d’amis, je me suis plongé dans les livres et j’ai passé mes journées a apprendre. Mais depuis quelques temps je n’en peux plus, je n’en peux plus de ne pas faire de bêtises et devoir toujours apprendre et être correcte, je ne suis plus la même. J’adore être avec les Serpentard, d’ailleurs pourquoi ne suis-je pas allé dans cette maison comme Albus ? J’adore aller les rejoindre la nuit quitte à me faire attraper…. Je ne comprend plus pourquoi je suis chez les Serdaigle…