Théonie L. Blake¨
✗ Ma maison c'est : u.c ✗ On dit de moi que : on dit rien de moi justement, il ne vaut mieux pas ✗ Pour le moment je suis : célibataire et très bien toute seule ✗ Je suis un : sang-pur ✗ Et j'ai : 17 ans
| Sujet: Théonie ¤ Je vous aime pas d'abord =P (100%- NOLAN) Sam 5 Nov - 11:22 | |
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❝BLAKE THEONIE LEXIE❞ feat. Mila Kunis |
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| | | | | | 3ème année - Serpentard/Serdaigle | | | | Elizabeth & Alistair Blake |
| Histoire
Je n'ai jamais compris l'utilité de raconter ma vie à un parfait inconnu. Ceci dit, il semblerait que je n'ai pas le choix, alors accroche-toi sur ton balais poussiéreux, je t'emmène dans le livre de mes souvenirs.
Je suis née un 14 février, le jour de la saint des amoureux aussi bien chez les Moldus que chez les Sorciers. A l'époque mon père Alistair, employé du Ministère de la Magie avait trouvé qu'Elizabeth, ma mère, secrétaire, elle aussi au Ministère de la Magie, avait mis la barre, très haut niveau « cadeau ». J'étais soi-disant « la plus belle chose qu'elle pouvait lui offrir », si vous voulez mon avis, j'ai trouvé mon père très niais sur le coup. Mais, le petit bambin que j'étais ne se soucier que d'une chose à l'époque, la chaleur et la peau de ma mère contre moi, c'était doux, calme, agréable, j'avais l'impression d'être protégée de tout. Elle connaissait parfaitement bien son rôle de mère, puisque j'avais déjà un frère aîné : Pheonix, deux ans et demi, enfant hyperactif qui pouvait, à lui seul, vous retourner sa chambre en moins de cinq minutes ! RESPECT ! Je n'ai jamais compris comment il faisait pour être aussi bordélique, apparemment ce soucis d'entretien avait commencé dès la naissance, c'est pour ainsi dire quelque chose d'inné chez lui, il me dit lui-même « Théo, ça tu vois c'est un don ! Tout le monde n'est pas capable de faire ce que je fais et rien que pour ça tu devrais te prosterner devant moi. ». Eh bien, le jour où je me prosternerais devant ce bouffon à mèche les Hippogriffes deviendront rose fluo ! Je ne pourrais vous dire si j'aime ou pas mon frère, je pense que oui, un peu parfois, mais souvent j'aimerais ne pas le connaître, être fille unique, pour avoir la paix. Par contre, je sais que lui m'adore. Je comprend pas, je peux lui faire les pires vacheries, il me les pardonnera. Il arriva toujours vers moi avec son sourire charmeur et ses faux-airs de Don Juan, alors qu'il sait que je l'enverrais paître dans la minute qui suit. Il est gentil, Phé, pour moi il l'est même trop, à mon avis. Je pense même qu'il me surveille et qu'il me protège en douce... Certainement à cause de cette vieille blessure en nous, que nous essayons d'oublier... Mais devons l'oublier ?
Mais, je m'égare, où en étais-je ? Ha oui, ma mère. Ma mère est certainement MA référence en matière de douceur et d'humanité. Elle ne haussait pas le ton de sa voix quand je faisais des bêtises et pourtant je l'ai toujours respecté. Dans des situations stressantes, elle restait toujours calme et réussissait à m'apaiser... Mais tout cela n'est plus. Il a des histoires bien plus tristes que la mienne, sauf que la mienne n'est pas un cas isolé.
J'ai vécu naïvement et joyeusement jusqu'à mes huit ans, déjà j'avais ce caractère indépendant, préférant rester seule ou bien faire la folle avec pleins de jeunes sorciers de mon âge. J'ai toujours eu ce caractère à double tranchant : un côté détestable et l'autre particulièrement délirant. Mon humeur du jour et mon attitude dépend de facteurs qui me sont encore inconnus. Phé, dis que je lui fais peur parfois, qu'il a l'impression qu'il y a deux Théonie en moi : une folle aux idées bizarres et une autre : froide, agaçante, fuyante et méprisante. Il a même trouver un moyen pour me décrire auprès de ses amis, je suis à la fois l'eau et le feu, mais mon feu ne s'allume pas souvent, non, l'eau me submerge trop.
Je me souviens parfaitement de cette journée, nous étions au mois de mai, c'était le week-end et j'allais dans ma chambre. Pheonix, lui préparait je ne sais quelle bêtise dans sa chambre, quand la porte d'entrée claqua violemment. Nos parents rentraient de leur « dîné », voilà plusieurs semaines qui ne cessaient de se disputer pour une raison qui nous était inconnue. Je tendis l'oreille : des voix en colère, des cris, leur tête-à-tête ne semblait pas avoir arrangé les choses. Pheonix entra dans ma chambre, c'est peut-être l'une des rares fois où nous sommes devenues si proches, si fraternels. I s'installa à côté de moi sur mon lit et posa sa tête sur mon épaule, comme pour se rassurer. Il n'avait jamais fait ça, mais cette chaleur près de moi, me fît énormément de bien. Nous nous rassurions mutuellement. Puis, je vis mon père passait en coup de vent devant ma porte, quand il repassa il s'arrêta, nous fixa et avec un triste sourire nous expliqua qu'il quittait la maison. Ma mère le mettait à la porte, mais avant de nous embrasser, il nous jura qu'il ne nous laissera pas à cette « folle ». Folle ? C'est vrai que depuis quelques jours ma mère avait des réactions bizarres, mais pour moi c'était normal, ils se disputaient tellement souvent, qu'il y avait de quoi péter un câble. C'est ainsi que débuta une longue procédure de divorce, où nos parents se jetaient mutuellement la balle, aucun ne voulant céder la garde de leur enfant. Phé et moi étions trop jeunes pour choisir et de toute façon nous en aurions été incapables.
Cette histoire brisa complément notre famille, ma mère surtout. Je n’appris que bien plus tard, qu'elle avait été bafouée, trahie et humiliée, par mon père. Avoir une maîtresse ,n'est jamais bon pour l'équilibre d'un couple. A force de s'attaquer constamment, ma mère tomba dans une lourde dépression. Phé et moi, sommes donc allé chez notre père. Mon père, cet acharné de travail, bien fait, qui ne rêve que de gravir les échelons du Ministère pour être enfin reconnu comme quelqu'un d'important ... Quelle bêtise ! Une monotonie certaine s'installa entre nous, j'étais particulièrement proche de ma mère et elle me manquait énormément, mais mon père refusait scrupuleusement qu'on la voit. Trouvant toujours des excuses bidons, même Pheonix ne comprenait pas pourquoi. Et puis un jour, on eut enfin la réponse tant attendu, je devais avoir autour de treize ans. Ma mère s'était finalement fait internée, son mal être s'était aggravé avec le temps. Désormais, quand nous allons la voir, bourrée aux médicaments et aux potions en tout genre, j'ai l'impression d'avoir face à moi une coquille vide, elle qui était si belle a perdu tout son éclat. Elle est presque méconnaissable. J'ai même de la pitié pour celle qui m'a élevé et tant aimé. Son corps est bien là, mais son esprit est parti, ça m'effraie même parfois. Et la culpabilité m'envahis. Je m'en veux tellement d'être partie, de ne pas l'avoir consoler assez quand ça n'allait pas, de ne pas être rester pour lui changer les idées... En faite, de ne pas avoir était là pour elle quand elle en avait le plus besoin. J'ignore ce que pense mon frère, je sens juste qu'il est mal à l'aise quand on va voir ma mère. Regrettes-t-il lui aussi ? Qu'importe, le pire dans l'histoire, c'est qu'il y avait une personne qui sembler bien le vivre : mon père. Il sortait depuis quelques temps avec une nouvelle femme, tout ce passait bien dans son travail... C'était hallucinant de voir à quel point il oubliait cette partie de sa vie... Sauf que moi, je ne suis pas du genre à oublier, je suis même rancunière. Je sais qu'il a gaché son mariage et pourri la vie de sa femme. Ma mère est devenue ce qu'elle est à cause de lui, ça je n'oublie pas et je ne lui pardonnerais jamais. Qu'importe ses soi-disant « pardons », il a brisé une vie si belle, si magique, si exceptionnelle, comment peut-il vivre dans le bonheur avec sa greluche ? Comment peut-il cacher cette vérité à tout notre entourage, en prétendant que ma mère est partie vivre à l’étranger sans donner de nouvelle, alors que Sainte-Mangouste est à 30 minutes de chez nous ? Ça vous en donne le tournis, accompagnée d'une envie de vomir... suivies d'idées de meurtres. Oui, c'est l'éclate chez moi, je vous dis même pas à quel point !
Heureusement, j'ai pu enfin quitter cette maison en entrant à Poudlard, une véritable bouffée d'air pur. Rafraîchissante, guérissante et stable. La stabilité c'est peut-être ce qui me manquait et je l'ai trouvé à Poudlard. Ceci dit, la peur de finir un jour comme ma mère ne me quitte pas...
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RP
- Citation :
- __ Vous trouvez une vieille boîte poussiéreuse dans une salle qui est aussi propre que la boîte en question, que faite vous ? (fait un choix et argumente le)
choix e; vous passez votre chemin, après tout une boite poussiéreuse dans une pièce poussiéreuse n'a rien d'intéressant Trois ans, cela allait faire trois ans que j'étais à Poudlard est pourtant je n'avais jamais vu cette salle dans les immenses cachots du château . J'errais depuis une heure, en quête de distraction quand en entrant dans le Hall bruyant, je remarquais un Poufsouffle fuyant les escaliers des cachots, pour je ne sais quoi dire à ces pseudo-amis Pouffy. D'ordinaire, je ne prête pas attention aux Poufsouffles, ils sont tous plus ou moins stupides, leurs blagues ne sont pas drôle, ils sont fainéants, ainsi qu'inutile et d'ailleurs le jaune c'est moche...Bref, la maison des jaunes accueille ceux qui n'ont pas de place ailleurs. Mais passons, je ne vais pas passer ma journée à déballer ma vie sur eux, ils n'en valent vraiment pas la peine ! Voir ce stupide jaune, me fît rappeler que cette année je n'avais pas encore fait un tour dans les cachots, j'ai tendance à y aller régulièrement. J'aime bien les cachots de Poudlard : c'est calme, frais, un peu glauque et un tantinet drôle quand on y croise un élève pommé (généralement un Poufsouffle d'ailleurs!). Dans les cachots on ne s'ennuie jamais en fait, on y croise deux, trois Serpentards par-ci par là, le Baron Sanglant et autres fantôme moyenâgeux... De la pure distraction en soit. Alors que je marchais tranquillement, une porte attira mon attention, j'allais assez souvent dans les cachots pour voir ce qui était à sa place et ce qui ne l'était pas. Or, je ne me souvenais pas d'avoir déjà vu cette entrée. Je regardais derrière moi et cela confirma mes doutes, j'avais déjà été plus loin que ça dans cette partie des cachots, alors que fichait cette porte ici ? Je ne suis pas curieuse habituellement, mais je finis par pousser quand même la lourde porte en vieux bois massif. Là, je découvris une salle des plus typiques des cachots : vielles, sale, sombre, pleine de toiles d'araignées, ainsi que de pierres crasseuses. Le fait que quelques chaises tiennent encore début relever du miracle, quand aux tables, elles avaient fini par céder. Vers le fond de la pièce, un vieux chaudron en cuivre. Soit cette salle était une ancienne salle de cours de potion, soit des petits génies s'étaient amusés à en faire ici, il y a très longtemps. Cette pièce n'avait rien d'intéressant en soi, je fis d'une marche arrière, c'est là que je finis par trébucher sur un objet non identifié. Jurant, je me rattrapais de justesse sur l'une des chaises, me redressant, je cherchais rapidement l'objet du délit : une petite masse rectangulaire poussiéreuse à quelques centimètres de mon pied droit, je me penchais et pris l'objet. Retirant l'énorme pellicule de poussière, je pus enfin identifier de quoi il s'agissait : une boite, une banale boite en bois. En le secouant d'un geste vif, Je n'entendis aucun bruit, c'était donc une stupide boite vide. Rien d'intéressant, encore il y aurait eu des objets dedans, je me serais laissée tenter, mais là rien. Pas le temps à perdre ma matinée pour un truc aussi inutile, je reposais donc la boite sur la première chaise venue. En quittant la pièce, je compris mieux pourquoi, je ne me souvenais pas de celle-ci, après tout elle n'avait rien de particulier, elle n'avait donc pas de quoi retenir mon attention. Je finis donc par passer rapidement à autre chose, continuant ma promenade dans les cachots, loin du brouhaha du Hall et des autres parties du château. - Citation :
- __ Si vous aviez été de ceux qui ont participé à la grande guerre, a quel camps auriez-vous juré allégeance ? Et pour quelle raison ?
Hum... en voilà une bonne question, certes inutile vu que la Guerre est finie depuis très longtemps, mais intéressante quand même. Tu préfères une réponse honnête je suppose ? Ouai ... eh bien désolé de te décevoir, mais, je n'en sais absolument rien. Comme je te l'ai dit cette guerre est finie, pourquoi reparler de cette période ? Une vieille histoire, que tout le monde connaît et nous rabâche sans cesse! Et puis, je n'étais même pas née ... alors quoi ? Me projeter dans cette sombre période ne changera en rien ma réponse : je ne sais pas dans quel camp, je serais allée. D'un côté, le camp des vainqueurs, qui est moralement plus correcte, mais qui a perdu tellement d'êtres chers et qui a réussit sa victoire grâce à un seul homme : Harry Potter. Sans lui, la victoire n'aurait pas été possible et jamais ne n'aurait laissé ma vie ou celle de mes proches sur la tête d'un seul homme, en cas d'échec tout te retombe automatiquement dessus. De l'autre côté, les Mangemorts et leur maître. Forts et impressionnants, ils ont réussi à répandre la terreur dans tout l'Angleterre. Pour sauver ma peau bien que cela soit moralement incorrecte, je les aurais peut-être rejoins. Il faut mieux être du côté des gagnants non ? Et sans Harry Potter, Poudlard n'aurait jamais été sauvé. Des conditions de peur et de terreur nous font parfois faire des choses que nous ne pensions pas possibles avant. Et puis il faut arrêter d'être hypocrite : c'est sa vie avant celle des autres, prétendre qu'on n'aurait pas supporter de vivre sous un régime aussi strict que celui mené par Vous-Savez-Qui et que l'on aurait rejoint la résistance pour ces principes, est tout simplement stupide. Dans ces périodes on fait tout pour protéger sa vie et celle de ces proches, les principes et la morale passent après. Dans mon cas, je ne saurais te dire, si mes principes auraient été plus forts, que la peur de ne pas voir le jour se lever. Qui sait, je serais peut-être restée neutre, mais je serais étonnée d'apprendre que durant cette guerre des personnes puissent le faire. Pendant cette grande guerre, on était obligé de faire un choix. |
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Dernière édition par Théonie L. Blake le Dim 20 Nov - 0:41, édité 19 fois |
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