7 septembre 2005, maison des Dubois.

Alexandra essayait en vain de retenir la petite Kyra sur ses genoux alors que son mari Olivier regardait le jumeau de cette petite perle agiter en baragouinant une brindille de bois. Kyra et Aryk étaient les premiers enfants du couple Dubois. Deux magnifiques jumeaux à l'esprit vif. Ils avaient 3 ans. Qui aurait cru qu'une autre vie se préparait doucement dans le ventre d'Alexandra ? Alexandra... Belle brunette aux boucles souples serrées scintillantes tombant délicatement sur sa taille de guêpe. Graduée de Beauxbâtons, elle avait toute la grâce et la dignité des Français. Elle et Olivier s'étaient rencontré lors du Tournoi des Trois sorciers et s'étaient retrouvé quelques années après la guerre. Toujours aussi passionné de quidditch, il avait appris à Aryk comment voler presque dès que celui-ci sut marcher. Kyra, quand à elle, elle préféra regarder sa mère agiter sa baguette pour faire marcher tous les appareils de la maison. Olivier, Alexandra, Kyra et Aryk étaient une famille unie où les secrets n'existaient pas.

La réaction de Kyra à l'annonce de ma venue, en janvier 2006, fut excessivement différente que celle d'Aryk. Ma soeur explosait presque de joie alors que la seule chose que son jumeau avait faite c'était d'aller s'entraîner avec une humeur noire. Franchement, né une fille, j'aurais eu une vie tellement plus facile ! Je pense qu'Aryk a même créé la clique "Anti-Fred'' dans le quartier et me fessait sentir à la moindre occasion comme un moins que rien. Incroyable, quand vous y pensez... Kyra, à la totale opposée de son jumeau démoniaque, s'occupait de moi comme si je sois la chose la plus précieuse qui n'existait pas. Lorsqu'elle part pour Beauxbâtons et Aryk à Poudlard, je m'ennuyais d'elle mais surement pas des mauvais traitements de mon joyeux d'Aryk. C'était vraiment drôle comment je détestais la rentrée et l'adorait en même temps. Comme sous-entendus, je sois élevé dans une maison totalement sorcière. Bien sûr, j'avais ici et là des connaissances sur les moldus grâce à mon père et son admiration pour les sports moldus. Maman, Kyra et moi étions d'accord qu'un sport sans magie ou balais n'était pas un sport, c'était une distraction sans objectif.

Je grandis donc tranquillement dans l'ombre des jumeaux mais sans vraiment de compétition. Certes, maman préférait Kyra et papa Aryk mais j'étais bien aussi seul. J'imaginais des royaumes magiques où gambadaient librement des licornes ailées avec de grands châteaux. Que ne fut pas ma surprise lorsque je découvris Poudlard ! Si j'aurai été une fille j'aurais piqué direct sur Beauxbâtons avec ma soeur. Mais bon ! Miraculeusement, pendant cinq ans, je fus sauvée d'Aryk et Poudlard, Drumstrang m'ayant reconnu comme un de leurs élèves. C'était avec une joie incon tenue et un petit regret de quitter mes parents et ma soeur que j'embarquai sur le bateau vers cette mystérieuse école. Mme Minerva McGonnagal, la directrice de Poulard avait pensé plus sage de m'envoyer dans son institution pour ma 6ème année. Sans grande joie, apréhandant les années qui suivraient avec Aryk dans les jambes à toujours m'enfoncer plus bas que bas...

Les pieds traînants, j'avais suivi ma mère dans l'achat de mes effets scolaires. Un hibou noir suivit dans le courant des livres, des chaudrons et des fioles. Un hibou que je nommai Kyra, en l'honneur de ma soeur. C'est d'un pas lourd comme celui d'un détenu marchant sur la ligne jaune vers la potence où quelque moyen douloureux et lent moldus que je suivis dans le sillage de Aryk vers le train. Minute... Il était ou ? Ah ! J'avais oublié ! Il a gradué ! YAY ! Mon moral remonta en flèche lorsque le train démarra, ma mère en larmes dans les bras de mon père sur le quai d'embarquement. Je me liai d'amitié avec des filles de sang pur, qui ne parlaient pas de sottises comme du football... C'était quoi encore ? Papa m'en avait parlé... Ah oui, on se rentre dedans pour lancer un ballon entre deux poteaux jaunes... Quel divertissement sans objectif. Je jouai avec plaisir aux échecs avec une fille dénommée Katherine. Je n'avais aucun souvenir de son nom de famille mais bon ! La mémoire des noms n'est pas donnée à tout le monde ! Même si certaines filles pouvaient me trouver un peu froid, j'étais un vrai ourson en plus coll eux. Reste juste à confirmer le fait que je suis une brute sans coeur ! Je trouve ça vraiment drôle ce que les gens peuvent dire d'un élève transféré !

Citation :

__ Si vous aviez été de ceux qui ont participé à la grande guerre, a quel camps auriez-vous juré allégeance ? Et pour quelle raison ?

__ Tes épreuves de filature et de déguisement terminées tu t'apprêtes à rentrer dans le monde des adultes et aspire à devenir un(e) Auror, mais par un concours de circonstance un autre sorcier vise ce même poste. Hors seulement il n'y a qu'une place vacante. Harry Potter doit choisir. Il tient entre ses mains vos destins à tout les deux. Finalement il choisira votre concurrent. Énonçant votre manque de motivation et votre goût douteux pour la torture etc... Comment réagissez-vous ?/ Que faites vous ?

Malgrès toute ma noiceur certaine d'âme et ma froideur unique acquise à Dumstrang, j'aurait été du côté de Potter. Pourquoi ? Car il avait aidé papa à s'ouvrir au monde des moldus ? Car celui-dont-on-ne-doit-pas-dire-le-nom ne fait que représenter tout ce que répugne de voir chez quelqu'un ? Oui, ce serait des réponses plausibles. Certes, si j'aurait fait la guerre il y aurait eu toute ses questions stupides que je me seraient sûrement poser comme; Ese que je suis vraiment du côté des gentils ? Ese que je fait le bien autour de moi ? Ese que je vaut la peine de me battre ou ne suis-je qu'un soldat de plus ou de moin ? Sûrement, mes courtes pauses je les auraient passer à contempler le vent dans l'herbre, regarder le ciel de suie et me demander si je fait ca pour le bien. Si j'aurait été dans la Grande Guerre, je n'aurait pas prit position. Neutre, j'aurait regarder les clans s'entre-déchirer sans rien faire car si je prennait le bord du Lord, je trahissait ma famille et là où j'avais ma place. Dans le même sens, en prenant le parti de Potter, j'aurait courrut à ma perte. J'aurait été sûrement rongé tout le reste de ma vie par le remord mais au moin j'aurait pris le bon camps: le mien.

Sur le coups, j'aurait ouvert la bouche, incrédule puis regarder avec respect celui qui avait passé l'examen. Je l'aurait salué avec discrétion, grâce et retenue. J'aurai quitter la salle sans presse et je serait retourner chez moi. Seul, j'aurait ouvert une bouteille de bièreaubeurre et j'aurait ruminer mes penser et sur mon avenir. Je ruminerait sur cet imbécile qui avait prit mon travail. Rageux, j'aurait tout masacré dans la maison, fraquassant oeuvres d'art contre le sol, le verre explosant, les fleurs jonchant le sol froid. Je m'aurait ensuite allonger sur se tapis de rose et de verre et j'aurait éclater en sanglots. J'aurait adresser une pière à Kyra et je me serait endormi au bout de ma déception et mon désespoir, mon corps accueillant les éclats dans ma chair qui saignait. De toute facon, ca signifit quoi de mourir ou de vivre ? J'ai peut-être pas la rage de vivre mais j'ai pas le courrage de mourir... Ouais... Je n'était que... NON MAIS QUESE TU FOUT ? Je me serait levé d'un coup et serait sorti de la maison en tornade, allant à la maison de mon concurrent, engageant un duel de sorcier pour que mon esprit sache qui était le plus fort.