Luyten Moon¨
✗Huflepuff
✗ Ma maison c'est : Poufsouffle. ✗ On dit de moi que : On ne dit pas. ✗ Pour le moment je suis : Célibataire. ✗ Je suis un : Sang Mêlé. ✗ Et j'ai : 20 balais. ✗ Actuellement je : Dors @_@ Localisation : Dans les couloirs...
| Sujet: Luyten Moon {Achevé} Sam 29 Oct - 22:25 | |
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❝ LUYTEN MOON❞ feat. Tom Sturridge |
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| | | | Né le 17 avril, agé de 20 ans. | | Cinquième Année, Poufsouffle. | | | | Lawrence Moon & Mary Stubbs. |
| Histoire
Vous savez, je ne suis pas sûr que cette histoire vous intérèsse beaucoup, au final. Alors pourquoi m'embêter à vous narrez l'enfance du jeune homme, le climat familial dans lequel il a grandi, peut être même la rencontre de ses parents...?
Pour la beauté des mots alignés sur cet écran? Pour vous entraîner à ma suite dans cet univers fantastique où la magie est reine, et dans lequel Luyten a la chance d'évoluer? Oui, peut être... Mais vous, simples moldus, me croiriez-vous, ou me trairez-vous, comme tant d'autres avant vous, de vieux sot dégénéré du bulbe rachidien? Vous laissez une chance? Faire mon travail simplement, cette douce activité qui consiste à vous faire rêver.
Alors imaginez. En ce temps là, la guerre fait rage. Lord Voldemort, un puissant mage est revenu des limbes pour instaurer un régime de terreur. Vous n'y étiez pas, vous ne pouvez comprendre. Comprendre la peur, ressentir le vide créé par la mort d'un être proche... Dans cette triste époque, un jeune homme. Lawrence Moon, un jeune sorcier, étudiant cet art délicat qu'est la magie. Vous ne saisirez pas non plus les conséquences qu'ont eu le sang qui coule dans ses veines dans cette histoire... Mais Lawrence était issu d'une famille de sorciers, et ce depuis plusieurs générations. Il était ce qu'ils nomment un Sang-Pur. Une famille qui désirait se faire oublier. Qui s'était retirée du monde luxueux de la noblesse sorcière. Et ce dans l'unique but d'éviter d'attirer l'attention du Lord, tout d'abord. Et puis, lorsque ce dernier fut déchu, d'éviter d'être catégorisé comme une famille pure qui le soutenait, ensuite. Mais la neutralité est dure à faire valoir... Et il y a toujours des suspicions...
C'est sur l'insistance de son père que Lawrence choisit comme épouse une né de moldue. Mary Stubbs. Oh, ne vous y fiez pas. Il l'aimait bien, la jolie brune aux beaux yeux verts. Elle avait su lui taper dans l'œil dès qu'il l'avait remarqué, c'est-à-dire après plusieurs années d'études dans le même château... Mais passons sur ce détail négligeable, voulez-vous?
La petite Mary finit par perdre le nom de Stubbs pour adopter le patronyme de son mari, faisant enfin taire les ragots qui couraient sur le dos de la famille Moon. De nombreux cousins, cousines, oncles et tantes murmurèrent longtemps sur cette histoire, désapprouvant en silence le choix effectué, tout en acceptant de très bonne grâce la nouvelle notoriété dont jouissait la famille. Se pencher sur les gains et mépriser ce qui les avait amenés... Mary ne fut jamais véritablement adoptée par sa belle-famille, cette dernière s'arrangeant souvent pour lui rappeler ses origines de manière subtile. Elle revenait parfois du manoir en pleine crise de nerfs, incapable de se contrôler, pleurant de rage et d'impuissance toutes les larmes de son corps. Mais ils s'aiment, d'un amour sincère. Alors elle le supportait. Pour eux. Pour lui. Et pour cet enfant qui grandissait dans son ventre.
Et c'est ainsi que le 17 avril, un petit garçon vint poindre le bout de son nez à l'hôpital sorcier de Ste Mangouste. Baptisé Luyten par ses parents, le petit garçon avait une adorable bouille et des pommettes enfantines vouées à disparaître au cours des ans. De retour dans leur haute maison d'Oxford, coincée entre ses deux voisines en tout point semblable, Lawrence laissa le bambin u bon soin de sa génitrice. Car au fond, c'est bien connu. Les hommes et les bébés.. C'est du moins ce qu'il pensait.
Et lorsque le gamin fêta ses six ans, ses yeux bleus pétillant de malice et de joie de vivre, Lawrence doubla son épouse, prenant l'éducation de son fils unique en main. Il n'accepterait pas que sa famille réserve à son fils le même acceuil qu'à son épouse. Alors il lui apprit ce qu'un sang-pur devait savoir. Le maintien idéal, la bonne conduite en société, la politesse, le monde qui l'entourait...
La première grande dispute qui éclata dans la famille et dont Luyten se souvient fut celle du 24 décembre. Dix ans, un caractère de cochon aggravé par l'interdiction de fêter Noël avec un ami... Et un phrase. Une seule.
- Je ne veux pas aller chez Papy et Mammy! Toute façon, c'est que des sales moldus...
Les yeux de sa mère s'écarquillèrent de stupeur, avant qu'un afflux sanguin ne vienne colorer son teint de porcelaine d'un vermillon écarlate. Ce fut la première gifle que reçu Luyten. Et sa jumelle atterri sur la joue de son père. S'en suivit une dispute animée sur « ta sale famille de sang-pur de ses deux », sur « son enseignement digne d'un troll unijambiste » et son « irrespect monumental, à la hauteur de sa bêtise profonde ». Et ce jour là, Luyten comprit deux choses importantes. Qu'il ne fallait au grand jamais énerver les femmes, qui pouvaient se révéler très impressionnantes et dangereuse. Et que ce qu'il venait de dire constituait une grande bêtise...
L'arrivée d'un hibou lors des vacances d'été de ses quinze ans ne surprit personne, et il fut sûrement le seul à être excité comme une puce pendant toute la semaine. L'achat de ses fournitures sur le Chemin de Traverse se déroula avec sa mère, son père, occupé au ministère par son travail au Département de la Justice Magique n'ayant pas pu se libérer. Ils revinrent à Oxford chargés de grimoires en tout genre et Luyten armé d'une baguette de sureau, longue de trente-cinq centimètres trois-quart, avec en son sein une tentacule de Murlap. Le nom de la créature lui avait arraché une grimace. Il aurait aimé avoir un composant tiré d'une créature effrayante, comme son père. Lui, il possédait un nerf de cœur de dragon! Et lui... Une pauvre tentacule. Le monde était injuste.
Il fut quelque peu rassuré par la classification du ministère concernant la dangerosité de la créature mais en fut définitivement dégouté après avoir lue la définition qu'en donnait l'encyclopédie des Animaux Magique de Grande-Bretagne de ses parents. Le murlap ressemble à un rat et attaque ceux qui lui marchent dessus... Comment faire pire, Luyten se le demandait... Mais avec le temps, on s'habitue à tout. Et s'il n'a jamais révélé à quiconque le contenu de sa baguette, il a apprit à l'apprécier.
Arrivé à Poudlard, il fut répartit chez les Poufsouffles à la grande joie de sa Gryffondor de mère, qui angoissait de le voir atterrir chez les verts et argents. Il avait un instant craint de décevoir on père, mais celui-ci lui assura qu'il n'en était rien, et que lui-même avait été répartit dans cette maison.
Simple, légèrement timide envers ceux qu'il ne connaissait pas, Luyten entreprit de se lier avec les autres. Et si bien vite il se trouva de rares mais excellents amis, certains commencèrent à l'embêter à partir de sa quatrième année. Oh, ce n'était pas bien méchant. Quelques moqueries dans le couloir, ses affaires qui changeaient bizarrement et inexplicablement de place... Des cheveux qui se coloraient parfois d'une étrange couleur. Mais il ne s'en formalisait pas, préférant réagir comme si tout cela ne l'atteignait pas, espérant tout de même que cela cesse. Un éclat de rire, un sourire amusé. Le tout factice, et qui ne trompait pas vraiment ceux qui le connaissait bien. Mais suffisant pour que tous prennent le parti de rire de ces mauvaises farces qui, si elles n'étaient pas drôle en soi, n'était pas non plus méchante ou dangereuses.
Et puis, cela cessa, doucement. L'intervalle entre deux farce se fit plus long. Il découvrit que les principaux instigateurs étaient chez les verts, ce qui ne l'étonna pas plus que ça.
En cinquième année, il se décida à sauter le pas. Jusqu'alors, il avait refusé toute demande amoureuse. Ses amis commençant à se poser des questions sur son orientation sexuelle, il accepta sans grand enthousiasme l'invitation d'une irréductible au bal d'halloween. L'histoire ne dura pas, mais suffit à rassurer ses amis, ce qui, au final, état l'objectif principal du jeune homme. Oh, ce n'est pas que la gente féminine ne l'intéresse pas. C'est que celui qui fait battre son cœur est tout autre. Et que s'il a eu énormément de mal à se l'admettre, c'est maintenant chose faite.
Le dernier événement majeur en date? Une farce stupide des serpentard... Franchement, l'utilité d'égrener ses chaussettes dans la Grande Salle? Luyten ne la voit pas. Mais bon... Il se baisse, ramasse une chaussette qui traîne à ses pieds. Puis de la main gauche, il vise la chaussette bleue, sous le banc des Serdaigles de sa baguette.
- Accio.
En un magnifique vol plané, le vêtement atterrit dans sa paume droite. Plus qu'une bonne douzaine, et il pourra retourner dans sa salle commune. Alors qu'il pousse un léger soupir d'agacement, un bruit, léger, le fait sursauter. Après tout, à 22h, il n'y a plus personne ici... Intrigué, il baisse sa baguette, tends l'oreille.
Un murmure lui vrille le tympan, sans qu'il parvienne à identifier un mot de cette litanie, qui sonne à la fois douce à son oreille, et acide à son esprit. Une grimace se peint sur son visage, quelques rides se creusent sur son front. Il tourne la tête vers la droite, tâchant d'identifier d'où provient ce bruit. Et bizarrement, il aimerait bien abandonner ses chaussettes à présent.
Il n'aura cependant pas le temps de faire un pas vers la sortie, s'affalant au sol tel une vulgaire poupée de chiffon. Evanoui, il restera là jusqu'au petit matin, la joue contre le carrelage froid. Ce fut le professeur de métamorphose qui le réveilla sur le coup de six heures. Et ce fut hagard qu'il repartit vers les poufsouffles et leurs dortoirs, accompagné de ses paires de chaussettes, d'un bon rhume et d'une affreuse migraine... Savit-il que Lord Voldemort venait d'entrer en lui? Non... A vrai dire, comment aurait-il pu ne serait-ce que se douter de ce qui venait de se produire? |
RP
C'était les vacances. Oui, enfin. Les vacances de Noël. Et même si Luyten aimait beaucoup Poudlard, et tout ce qu'il avait pu y apprendre et y découvrir en quelques mois, il était heureux de rentrer chez lui. Cette première année, et tous les cours et les devoirs qui lui étaient tombés dessus lui avait laissé un arrière goût amère. Il était décidément très bien, dans la maison de papa et maman à Oxford, à glandouiller toute la sainte journée.
Mais bon, Poudlard avait aussi ses avantages. Julian par exemple. Le jeune homme arborait encore sa robe de Poufsouffle, alors qu'ils arriveraient très certainement dans à peine une heure à la gare. Ils avaient découvert ensemble le dortoir qu'ils allaient partager pendant toutes leur scolarité et Julian s'était émerveillé de tout, en particulier des tableaux animés et des escaliers mouvants.
Et alors qu'il avait quitté la fenêtre et les landes anglaises des yeux pour jeter un coup d'œil à son ami, celui-ci le fixa avec un regard où perçait le sérieux, et une certaine retenue, une légère appréhension.
- Oui? - Dis Luyten... Euh... Tu penses quoi des né-moldus? Enfin, des gens comme moi?
Le jeune homme reste muet un court instant. A vrai dire, il ne s'attendait pas trop à ça. Il s'apprêtait à tourner la question en rigolade. Le regard de son ami le retint juste à temps. Il était sérieux. Et visiblement, il avait mûrit cette question de nombreux mois avant d'oser la lui poser. Se mordant la lèvre inférieure, Luyten plongea malgré lui dans ses souvenirs. Le visage de sa mère, ce 24 décembre. La dispute qui s'en était suivie. La gifle qu'il avait reçue...
Replongeant dans son étude du paysage, il porta la main à sa joue, sans vraiment s'en rendre compte. S'étonnant de l'absence de cette douleur lancinante qu'il avait si bien ressentit.
-Tu sais, c'est pas important. On est sorcier, ou on ne l'est pas. C'est tout. Les Moldus nous envieront toujours pour ce que nous sommes. Ou auront peur de nous. Mais tant qu'on a une baguette, on est tous égaux...
Une moue désappointée s'afficha sur le visage du blond. Et un murmure s'éleva. - Mes parents ne sont pas comme ça...
Avec un mince sourire, Luyten s'imagina sa mère face à lui, si elle avait entendu ce qu'il venait de dire. Et ses grand-parents maternels qui, s'ils l'aimaient fort, avaient du mal à le comprendre selon lui.
-Si tu le dit. Mais bon, c'est comme partout. De chaque côté, il y a des gentils et des méchants. Ma mère lit le journal moldu parfois. Et il y a des crimes aussi chez vous.
Julian hocha la tête, semblant avoir trouvé les réponses à ses questions dans la conversation. Avec un sourire amusé, il enchaîna.
- Tu sais, on n'est jamais ni blanc ni noir. Tout le monde est désespérément gris. La remarque arracha à Luyten une grimace comique. Un monde tout gris ne l'enchantait guère. Ca manquait de charme, de couleurs.
-Si tu devais être un sorcier célèbre, tu choisirais qui?
Une question stupide qui eu le mérite de faire réfléchir Julian.
- Dumbledore. Parce qu'il est célèbre, sage, intelligent, fort et qu'il aime les Moldus. Et toi? -Je ne sais pas... Sawbridge Almerick? - C'est qui? Levant les yeux au ciel devant l'ignorance de son né-moldu d'ami, Luyten tira une carte chocogrenouille de son sac et tendit celle du célèbre pourfendeur du troll de la rivière à son camarade. Achevant sa lecture, il éclata de rire. - Toi, un pourfendeur de troll? Avec ta carrure?
Cela eut le mérite de faire bouder le poufsouffle jusqu'à la fin du trajet. A vrai dire, il l'avait choisi pour l'histoire qui allait avec, racontée par sa mère lorsqu'il était petit. Car oui, il 'y avait pas grand lien avec l'homme valeureux et fort et lui, étudiant malingre de première année. Mais il aurait aimé, plus tard, accomplir quelque chose. N'importe quoi, digne de figurer dans l'Histoire, avec un grand H. Etre quelqu'un de valeureux. D'important. Qu'on se souvienne de lui et de son nom...
Et au fond de lui, il se disait que passer par poufsouffle n'était peut être pas le meilleur moyen d'y parvenir. Être courageux comme les gryffondors, intelligent comme les serdaigles ou rusé comme les serpentards le tentait bien... Mais on ne devenait pas ainsi du jour u lendemain. Non, lui, il serait Luyten le loyal petit poufsouffle, proche de ses amis et qui se tuerait à la tâche sans rien comprendre à ses devoirs... Il ronchonna un court instant. Non, s'il devait être un sorcier célèbre, ce ne serait pas le pourfendeur de troll ou Peakes Glanmore, le tueur du Serpent de Mer de Cromer... Avec dégout, il baissa les yeux sur une nouvelle carte. Non, lui, il serait Rastrick Xavier, le joueur de claquettes sorcier...
L'arrivée à la gare le sortit de ses pensées et, morose, il descendit rejoindre ses parents. La conversation l'avait bien déprimé... |
Parle nous de toi
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| | | | | | Plutôt bien. J'adore le contexte. La navigation n'est pas très intuitive, mais je m'y ferais je pense. Ah, et je ne vois pas très bien certains mots (violet foncé sur noir, mon vieux PC ne fait pas très bien la différence :s). | | Euh, le plus possible? (entre la prépa et mon autre forum, on verra ^^) | | | Comme as-tu découvert SR? | Partenariat avec Trouble Or Misery. |
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Dernière édition par Luyten Moon le Dim 30 Oct - 2:02, édité 12 fois |
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